Finalement le match s’est déroulé à guichet fermé au grand stade olympique YBT.
Cela vaut la peine vraiment d’assister au duel inédit entre jongleurs et dribbleurs de tous les temps. Les passes sont précises, ajustées au millimètre près, les buts sont marqués par des pieds gauches mais j’en ai vu aussi quelques uns par les mains à la Maradonna. L’arbitre n’a vu que du feu ! La plus part des fervents qui n’ont pas pu trouver une place ont réquitionné des grues géantes pour se hisser au delà des murailles et des grilles de sécurité.
Zerhouni Zidane montre à son ami Alain Delon Dumas l’atelier de la fabrication des chaussures et les ballons .En haut c’était la salle sophistiquée de dessins.
ZineZine pour les amis et Christophe Colombe dit Christian sont émus, regrettent de quitter ce lieu nostalgique car la vérité pour ce match attendu, s’approche.
Dans les vestiaires individuels hors norme les joueurs sont à l’abri des curieux.
Un grand échauffement s’impose et les spectateurs s’impatientent, ça crie de partout, ça chahute et ça siffle aussi de toutes parts.
Les deux équipes entrent au stade, un rouge pour un bleu et un bleu pour un rouge. Ce grand joueur bleu lève les bras pour regretter ses godasses dorées oubliées sous le fauteuil de l'avion. Tous des jeunes musclés, cheveux vagabonds et massages au camphre mélangé aux huiles de thym et d’argane.
L’équipe des rouges prend momentanément le nom de Hassania d’Agadir. Elle est composée de Boujmiâ, Idrissi, Bouhouch, Asbayo, Mechta etc .L’équipe des bleus prend le nom de Pouchuc : Alain, Laroui, Christian, Marbec, Ferrara, Lolmède est venu dans sa décapotable argentée, Zerhouni etc, encadreuse Christiane Marbec. Il faut signaler qu’on a de la chance au moins tous les 50 ans de voir de près ces vedettes mondiales ! Il manquait quand même les grands entraîneurs Fontanille et Moreau.
Christian N° 29 un attaquant aux grandes qualités humaines et grand buteur en relais, regarde avec nostalgie ces bois sud où il avait posé pour les journalistes, il y a de cela 52 jours ou ?
Le milieu de terrain des bleus foncés René Ferrari ou Ferrara a reçu une avalanche de sardines et de thon sur le dos. Les projectiles venaient du côté de la kasbah.
De belles infermières et secouristes grands gaillards se sont intervenus pour aider la vedette qui pleure d’avoir quitter le stade, son épouse derrière en désarroi, cherche une solution.
L’arbitre a sifflé la fin du match après prolongations qui ont trop duré(Zerhouni) sur un score de 13 à 13.
En général le spectacle était inoubliable dans un stade inoubliable que nous venons de revoir un demi siècle après. Une visite émouvante ! Se retrouver avec des copains de CLASSE venant de France, Algérie, Talborjt, est quelque chose de vital pour notre jeunesse d’esprit.
Alors on refait ça encore une fois ???? Chichez !!!!
Lahsen Roussafi ou Ait hadj dans le temps.